En formation, souvent, je propose cet exercice : « Racontez une anecdote qui vous est arrivée… ou pas ! ».
J’aime bien cet exercice. Il permet de travailler la modalisation, de porter un regard réflexif sur son texte, sur celui des autres, on discute de l’impact des mots, des phrases, des représentations.
Bref.
D’habitude, ça donne des récits assez cocasses : on raconte une situation amusante, étonnante, dont on est fier·es ou, au contraire, dont on a gentiment honte.
Après quelques histoires d’anniversaire surprise ou de train en retard, le groupe était plutôt détendu.
Et puis il y a eu le récit de Gwendoline.
« Je suis désolée, s’excuse-t-elle après coup, je ne sais pas pourquoi c’est ça qui est venu, je ne l’ai pourtant jamais raconté à personne… »
Oui : ça peut faire ça, l’écriture. Et c’est OK.
On t’écoute, Gwendoline.
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