

Boualem MIHOUB
poèmes
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Biographie de l'auteur (par lui-même)
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Entre la mer et sa passion, rêvant d’évasion, MIHOUB Boualem, né un 1er février, à Mostaganem, en Algérie, enseignant de français, s'est mis, depuis sa retraite anticipée, à l'écriture poétique, depuis 2016.
Vivant à la Salamandre plage, son théâtre. Elle est sa cour et son jardin. Elle est son port et son refuge… C'est un filon de convoitise et sur ses planches trop érodées, de sables et de galets, solitaire, il met sa toge, sort son glaive, lourd de mots, défend sa belle…Les charognards rodent toujours et, à chaque blessure, s'empiffrent d'un flanc…
Sa salamandre, c'est sa cité, sa mosaïque, haute en couleurs, en trame de bleu. Lorsqu'elle explose, elle rappelle Chagall et aussi Klein…Une telle espèce est en déclin. Même Gaudi n'y peut plus rien. Il appréhende les lendemains tel un devin, il le sait bien …une brise d'espoir demeure encore dans les prunelles du jeune enfant.
Compositeur, guitariste, ayant enregistré un album, il s'est finalement versé dans la poésie.
Auteur nominé, lors de la 9ème session de La Journée du Manuscrit, le 24 octobre 2021, il a quatre recueils déjà publiés et disponibles en ligne.
1. « Brise d'espoir » et « Salamandre, poème d'émotion », publiés chez Edilivre.
3. « Le jour se lève sur l'Algérie » publié chez Le Lys Bleu.
4. « Fragments d'étoiles » publié chez Les Editions Du Net.
5. « Le poète et la mer », un cinquième recueil de poésie en chantier.
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Brise d’espoir. (1er recueil)
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Toujours à marcher
Sans pouvoir cracher
Les vérités cachées.
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Guirlandes d’espoir
Ornements de mes rêves
Le bonheur se vit, là
Où le soleil se lève.
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Dans l’improvisation de mes airs
Je retrouve l’inspiration
D’une mélodie que je croyais
Avoir, à jamais, perdue
Dans le labyrinthe de mon vécu.
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Ainsi encore l’absence
Tissant le silence
Il est un chemin
Pour effacer la distance.
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A la source de ma muse
Fraicheur de mon âme ivre
Je me désaltère d’émotion
De cette soif désertique.
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Je t’offre ce poème que la mer m’inspire
Qu’un soleil matinal embellit d’un sourire
Où les vagues dansent sur de joyeuses lettres
Que toutes nos peines s’en iront disparaitre.
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Que m’apportes-tu, là, dans ton intérieur ?
Que j’attends depuis si longtemps d’ailleurs
Jetée par ces vagues tant et si belles
Qu’un vent a caressé, doux et rebelle.
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Je caresse mon rêve
Sur ce chemin d’obstacles
Où le soleil se lève
Dans un joli spectacle
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Dans la beauté de ton mot
Je m’accroche à tes lettres
Pour vivre ton bonheur.
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https://www.edilivre.com/brise-d-espoir-boualem-mihoub.html/
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Salamandre, poème d’émotion. (2ème recueil)
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Miroir de mon rêve
J’ai peint, dans ton royaume de bonheur
L’ivresse de ta beauté, en mon cœur
Naviguant sur les lettres de ton poème
Qu’il me plait d’arpéger et que j’aime.
Elle traverse le miroir de mes rêves
A la fraicheur d’un moment qui s’élève
Vibrant, sur le fil d’un ailleurs matineux
Suspendu aux vagues de mots lumineux.
Des images me fusent entre les vagues
D’une mélodie où mon âme divague
Ton chemin me révèle comment l’écrire
Aux couleurs imperceptibles d’un sourire.
Votre Majesté la reine, je vous quémande
Un souvenir de vous inoubliable dans ce monde
Moi qui ne suis qu’un valet dans votre palais
Et duquel un jour, je dois m’en aller.
https://www.edilivre.com/salamandre-poeme-d-emotion-boualem-mihoub.html/
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Le jour se lève sur l’Algérie. (3ème recueil)
Radeau flottant
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Jargonnant autour de l’ombre d’un radeau flottant
Au-delà de la scène et à contre-courant
Votre cynisme achalande vos semblables
N’ayant d’ouïe qu’à ceux vous caressant le vocable.
Installés dans vos rôles, fiellant vos scénarios
Misérables, vous ne servez que d’oratorios
À ceux, vous dictant, dans leurs temples, dépravation
L’échine, plus souple, n’en souhaitant qu’ovation.
Gueux, vous jalousez ceux s’abreuvant de noblesse
Que ne peuvent souiller des nains de votre espèce
Le bonheur, entre leurs mains, est providentiel.
La gloire ancestrale ne peut être vaine
Sa flamme se ravivera, un jour, sans peine
De l’envol, si élégant, de ces aigles, au ciel.
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Salamandre, plage
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L’écho des vagues a tant bercé nos rêveries
Dans l’azur d’un poème que fredonnait la muse
En son royaume, où nos âmes, toutes confuses
Vibraient de joie, sur les grains de sa tapisserie.
Frémissant, le cœur chantait, au coucher du soleil
L’ivresse du soir, dans des coupes, d’où s’élèvent
Les caresses chargées de parfums et de rêves
Que versait la magie des couleurs, à merveille.
Ton extase, en appogiature, nous baignait
Dans des arpèges, aux rimes de nos émotions
D’un paradis où toutes nos peines s’éteignaient.
J’accroche des lettres, au fil de l’inspiration
Composant, aux couleurs des saisons oniriques
Des fragments de beauté, de ses toiles poétiques.
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Fragments d’étoiles. (4ème recueil)
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L’écho d’un ailleurs peint au reflet d’un soleil.
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Ton royaume, rêverie où je demeure
Feuilletant, aux couleurs déployées d’un ailleurs,
Les images enchainées où se dévoile
La fraicheur d’un charme dont le cœur se voile.
Illuminé par des mots que peint de sève
Aux arabesques d’un bonheur, d’où s’élève
Tressant le sublime dont je chéris, frissonnant
L’insaisissable de ton calice façonnant.
La passion m’ayant, au parfum de ton âme,
Ravissement couronnant l’idéogramme
D’une rosée merveilleuse, ancrée en mon cœur
Émondé le chemin discret de ta splendeur.
Au ruissellement sublime d’un poème berçant
Temple s’élevant dans la houle d’un frisson
Qu’une source azure sous un soleil en strophes
Dont le parfum montant exhale l’étoffe.
De contrastes d’un printemps tissu d’harmonie,
Égérie m’en inspirant son épiphanie
Que démêle l’aube de voiles suspendues
Au torrent de l’envol de mon cœur éperdu.
En des sources m’enlaçant dans l’imperceptible
Ivresse d’un azur, en cet ailleurs paisible
Où l’amour, au reflet d’un bonheur, frissonne
Que sa poétique en mon cœur résonne.
L’archet d’un espoir, s’enchainant au prélude
D’une brise, modulant, de béatitude
Les voiles traversant dans l’incertitude.
L’ivresse ornée de toute plénitude.
Que je ne puis sourire, les larmes au cœur
Frémissements imperceptibles d’une douleur
Où ne vibre l’éphémère d’un soleil rêveur
Qu’aux germes kaléidoscopiques d’une lueur.
L’instant où j’aurai appris qu’en cette splendeur
D’une passion émaillant les vagues en mon cœur
Je retrouve aux mots le jardin de l’ivresse
Que la muse auréole de coupes d’allégresse.
Traversées de frémissements au fil du vent
Et ainsi, le temps passe et les jours s’en vont
Nos étoiles semées aux graines de nos rêves
Brilleront à l’aube d’un bonheur qui se lève.
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A l'aube une beauté
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Dans l’harmonie des vagues, me chantant ton azur
De strophes berçant la mélodie d’un murmure
Au gré d’une brise, d’un ailleurs sans blessure
Parfumé d’un rêve, au levant d’un soleil pur.
Au milieu de l’ivresse où songer inspire
L’aube d’une beauté qu’il faut, l’instant vif, saisir
Entre les feuilles du temps, où l’on peut construire
Un palais poétique, de perles à choisir.
D’un éclat, d’où jaillit le bonheur en la source
Rayonne d’étoiles, heureuses dans leurs courses
Et narre le chemin, au voyageur égaré.
J’écoute, autour de toi, l’aurore me frémir
Ce que ses rayons, aux couleurs de son élixir
Éclairent en moi, la soif d’un cœur emparé.
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Floraison de lumières
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La noblesse de l'âme s'élève d'humilité
Où le sublime dans une perception immense
Abrite le cœur dans l'asile de sa beauté
Floraison de lumières, au-delà des sens.
C'est ainsi que sa liberté bue de pertinence
S'élève au-dessus des flots de l'inconstance
Il n'est que vanité débordant d'indifférence
Enchaînée par le fardeau des intempérances.
La richesse fleurit de fraîcheur dans le cœur
Effeuillant, aux flots agités de la vie, le bonheur
Déchargé des langueurs des chemins de la rigueur
Qu'à l'horizon, l'aurore ruisselle de douceurs.
Qu'une brise repeint de couleurs réinventées
Ne souffrant, en harmonie, nulle indigence
Où l'écho des vagues rejaillit de volupté
Ciselant les mots d'un formidable silence.